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  • Station-service - La fin alternative d'Amicie - Part I

    Avant-propos.

     

      La plupart du temps on ne connaît pas ses lecteurs. Parfois l’un d’eux se manifeste par un commentaire, parfois le besoin se faisant plus pressant, un e-mail tombe dans votre courrier et puis, à quelque moment, un lecteur tapi dans l’ombre de vos mots, vous fait parvenir la fin d’une de vos histoires. C’est un vrai bonheur qui me confirme, si besoin était, la raison de ma présence ici.

      Aujourd’hui, c’est Amicie qui a imaginé et écrit la fin de Station-service. Son texte se fond littéralement dans l’ambiance de l’histoire et la psychologie des personnages est si bien respectée, que d’évidence elle s’impose non seulement comme fin alternative mais aussi comme faisant partie intégrante de Station-service.

      A toi, chère inconnue venue te perdre dans mon univers, je te remercie chaleureusement pour ce partage. Mais es-tu vraiment sûre que le fait d’en écrire sa fin te permette d’en échapper ?

    Bienvenue à la Clinique Psychiatrique  Château du Bel Air !

     

    MonsterJack

     

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    Station-service – La fin alternative d'Amicie – Part I

     

    Elle court devant moi, j’ai volontairement laissé une distance de deux ou trois mètres pour la dévorer des yeux. Ses courbes dansent à chaque virage, ses jambes effilées bondissent avec grâce.

    Ses bras valsent le long de ses hanches, elle paraît déterminée et semble savoir où nous devons nous rendre.

    Je n’ose imaginer sa poitrine se balancer, ses seins se frôler et se percuter l’un l’autre.

    Son parfum m’enivre, un désir incontrôlable croît au plus profond de moi… 

    Le goût de sa chair doit être divin, je voudrais tant la posséder.

    Sa peau étincelle sous la lumière tamisée des néons, l’éclairage semble s’être atténué. Je ne suis jamais venu jusqu’ici auparavant, je ne sais pas où nous sommes. Les couloirs sont immenses, filandreux. Notre course s’avère interminable.

     

    Étrangement, je ne suis pas fatigué, je ne sens même plus mes jambes toucher le sol. J’ai l’impression de flotter, de planer à quelques centimètres du sol.

    Mon corps semble propulsé par un souffle continu. Une vague de bien-être s’empare de mon esprit.

    Je suis un étranger en ces lieux, je revois Elodie, loin, très loin…

    Il fait nuit, j’ai perdu Vass. Je n’ai aucune idée de ce qu’il m’arrive mais la douceur de l’air m’enivre. Je ne peux plus marcher, ni courir, je suis couché, ou peut-être suis-je encore debout. Je prospère dans un univers de quiétude. Je suis une particule qui flotte dans l’air. Mon corps s’est évaporé. Je me sens tellement bien …

     

    Elle s’est arrêtée brusquement. Je reviens à moi, elle me regarde affolée…

    Nous sommes à une intersection, deux chemins s’offrent à nous.

    Elle tremble, j’aimerais la serrer dans mes bras, l’étouffer de mon amour, ou l’étouffer tout court, je ne sais plus.

    Je vois ses lèvres bouger, de la sueur coule de ses longs cheveux noirs bouclés. Son odeur est divine, c’est un appel à l’érotisme qui se dégage de cette fille.

    Je ne l’entends pas, peut-être chuchote-t-elle trop doucement.

    Elle attrape vivement mon avant-bras, me tire en arrière.

     

    Des pas précipités se dirigent vers nous, je les distingue à présent. Des voix également. Je devine un homme et une femme à l’intonation, mais ils paraissent plus nombreux…

    - Dépêchez vous ! Vous êtes fou, ils vont nous tuer si nous restons là.

     

    Elle m’invite à faire demi-tour immédiatement. Mon cœur s’emballe, la peur s’empare de moi. L’air est moite, j’ai l’impression d’étouffer, toute euphorie s’est échappée de mon corps. Je suis si lourd à présent. Je peine à la suivre, l’étreinte de ses ongles m’arrache la peau…

    Nous longeons les couloirs en sens inverse et pourtant je ne reconnais pas les lieux.

     

    Une porte s’ouvre à la hâte, deux personnes s’y engouffrent. Elles nous ressemblent tellement. Elle si noble, lui tel un canard boiteux qui poursuit son mirage …

    Je ne me reconnais pas en lui et pourtant, me voilà aux côtés de Vass, refermant la porte derrière nous.

     

    - Il faut que l’on se cache…

     

    Sa voix est douce. Elle paraît si vulnérable. Je voudrais la rassurer, qu’elle se sente en sécurité mais mon esprit n’en est pas capable. Je suis moi-même perdu dans les méandres de la folie. Je suis certainement un danger pour elle. Je ne sais même plus qui je suis réellement ni ce dont je suis capable…

    - Au fond de la pièce, venez, il y a un cagibi !

    - Comme vous voudrez.

    - Ne vous inquiétez pas, ce sont les médicaments, ça va passer.

     

    Une petite porte en bois, un escalier en colimaçon, des marches plus étroites les unes que les autres et deux personnes qui descendent précipitamment.

    Mon corps ne m’appartient plus à présent. Mon esprit semble survoler leurs silhouettes. Il s’est échappé hors de sa carcasse humaine.

     

    Nous sommes blottis l’un contre l’autre au fond d’une petite salle qui ressemble à une cave. Le sol est sablonneux. L’air est lourd, j’ai du mal à respirer.

    Je sens un souffle chaud qui s’égare sur mon épaule. Elle semble calmée à présent.

     

    - Nous allons rester là quelques instants. Ils sont à notre recherche. Ils doivent savoir que je vous ai aidé à présent.

    - Que m’avez-vous fait ? Mon corps est si… je suis si faible.

    - Ce sont les anesthésiants qu’ils vous administrent chaque jour. Les effets vont s’estomper rapidement. Votre dernière piqûre remonte à plusieurs heures à présent. Reposez-vous une minute.

    - Où allons-nous ?

    - Il faut fuir, sortir de l’enceinte et chercher de l’aide.

    - De quelle expérience génétique parliez-vous tout à l’heure? Dites-en moi plus. Je veux savoir ce qu’ils m’ont fait…

    - Je suis dans le même cas que vous à présent. Mon dieu, qu’ai-je fait …

    - Que voulez-vous dire ?

    - Je me suis mêlée de ce qui ne me regarde pas, je suis une simple laborantine, je n’aurais pas dû m’occuper de vous. Regardez où cela nous mène. Je ne sais même pas si nous pourrons sortir, ils ont dû bloquer toutes les issues.

    - Parlez, dites-moi tout, je vous en prie…

    - Je suis arrivée ici il y a deux mois. J’ai trouvé cette annonce dans le journal. Mon expérience les intéressait. Ils voulaient quelqu’un qui ait du talent. J’ai cru… ils m’ont présenté la mission, je pensais…

     

    Je gagne en lucidité. Ma tête recommence à fonctionner. Je peux enfin sentir les objets qui m’entourent, entendre ma respiration, reprendre le contrôle de mon corps.

    Je distingue nettement la pièce à présent. Plongée dans une demi-obscurité, un filet de lumière descend par l’escalier. Elle ressemble à une cave mais aucun meuble, aucun objet ne l’habite. Elle est vide de sens, sans intérêt aucun …

     

    - Continuez…

    - Je suis arrivée dans leur laboratoire pour une simple recherche génétique sur des embryons animal. J’avais pour mission d’analyser différentes souches afin de trouver un antidote pour un virus du nom d’ « EXO IV ». Je suis une simple laborantine vous savez, je n’ai pas posé de questions, je faisais mon travail, il était très simple d’ailleurs. Il suffisait de suivre le protocole. Mais leurs agissements étaient étranges, j’ai commencé à les interroger et on m’a rapidement fait comprendre que cela ne me regardait pas, que j’étais ici pour mener à terme un projet, que je devais obéir et faire mon travail. Mon salaire était bon, je ne voulais pas d’ennuis. J’ai un loyer à payer, une petite fille à nourrir et je …

    - Que s’est-il passé ensuite ?

     (A suivre...)

    Amicie, © 2008, tous droits réservés.

     

     

  • La tentation - 4 (fin)

    Soudainement le temps tourne à l’orage. Un impressionnant amoncellement de nuages monte en volute dans le ciel. Un éclair déchire l’horizon obscurci précédant le grondement auguste de la décharge électrique, la luminosité vacille, une brise tourbillonnante se lève et renverse les étalages dans un fracas de clameurs et de tintements divers. De tout endroit des papiers volettent en rangs désordonnés, toutes sortes d’objets, pas toujours identifiés, forment des rondes disparates qui s’élèvent en spirales précaires. Des cris de surprise, d’effarement, de panique grésillent à mon oreille. Brusquement des trombes d’eau s’abattent. Il n’y a plus rien à sauver, il est déjà trop tard. Tout est submergé.

    Mon regard inquiet cherche la jeune fille. Je l’aperçois là, au milieu de la rue, figée, telle une figure de proue ébranlée par les bourrasques de la tempête, attendant je ne sais quoi, de larguer les amarres, fragile esquif sur le torrent de pluie qui dévale maintenant la rue.

    Je l’empoigne par le bras. « Venez ! » Nous courrons péniblement à travers la désolation qui s’installe. Je ne sais où je la mène. Je sens ses doigts se cramponner fermement à ma main qu’elle n’est pas disposée à lâcher, comme une enfant apeurée qui craint que son sort en dépende. « là ! » me crie-t-elle.  D’un violent coup d’épaule, j’enfonce la grande porte vitrée d’un immeuble. Je reconnais immédiatement cette cage d’escalier. Je l’interroge du regard. Elle me sourit.

    Ses cheveux ruissellent sur son visage. Ses vêtements détrempés épousent ses formes harmonieuses et la vêtissent d’une seconde peau transparente. L’image de ce dénuement morphologique m’attendrit. Elle semble si vulnérable. De légers tremblements la traversent, elle a froid. Je la recouvre de mon corps en l’enlaçant. Dans la chaleur humide de nos chairs, notre trouble s’émancipe.

    Je dégage ma tête de ses épaules et la dévisage. Une gouttelette d’eau glisse lentement sur son front, emprunte l’arête de son nez, coule le long du sillon jusqu’à l’ourlet de ses lèvres, roule sur sa bouche, épouse le contour de son menton, dévale son cou, plonge dans l’échancrure de son tee-shirt et se perd entre ses seins. Mon regard s’arrête sur sa poitrine qui pointe. Mes mains, ma bouche la connaissent si bien, petite et ferme, elles l’ont tant saisie, caressée, câlinée.

    Plus bas, mon corps réagit. Je relève la tête pour voir, au-delà de l’horizon bleu ciel de ses yeux, ses intensions, son trouble, son intimité. Une envie irrésistible d’embrasser ses lèvres m’embrase. Tout peut recommencer là, j’en suis convaincu, par ce simple geste d’affection, de désir. Mon visage se rapproche. Mes lèvres caressent son front, effleure son nez et s’apprêtent à succomber à la tentation. « Vous savez, du temps où ma mère était encore vivante, elle m’a beaucoup parlé de vous » me susurre-t-elle.

    Au loin, déjà les rayons de soleil tentent de s’infiltrer entre les nuages. Un arc-en-ciel se dessine à l’horizon. Mes lèvres se rapprochent de sa bouche, hésitent.Virginie…

    Jack Monster, © 2008, tous droits réservés.

     

  • La tentation - 3

    Je la regarde. Elle est belle. La même allure, la même expression, la même sensation, la même attirance, sa peau contre ma peau, ce plaisir fusionnel, ce désir du touché. Oui, elle me touche, son sourire me touche, la candeur de son regard me touche, son odeur me touche, son corps contre le mien me touche. Elle pose la main sur mon épaule. Je trésaille. Elle me regarde, elle ne cesse de me regarder. Ces yeux se figent dans les miens.

     

    Nous étions là, seuls, face à face, au milieu de la grande pièce qui, vide de tous ses meubles, paraissait immense. Un peu empruntés, conscients de l’instant, comme un adieu, à quelques heures de son départ, de notre abandon. La lumière du soleil filtrait à travers les interstices des volets tirés à l’espagnolette.

    Nous nous étions regardés longuement, soudainement intimidés, n’osant agir, briser le charme de ce moment. Elle avait approché sa bouche de mes lèvres, j’avais retenu mon souffle, et elle me les avait pincées tendrement. Sa langue s’était attardée sur mon cou, remontant lentement le long de ma pomme d'Adam. Ses doigts avaient agrippé le col de ma chemise et avaient défait les premiers boutons. Mon nez avait plongé au cœur de sa chevelure. J’avais fermé les yeux et pris une longue inspiration, infinie, jusqu’à l’enivrement, afin que son odeur s’incruste à jamais dans ma mémoire olfactive et la caresse de son souffle court sur la peau frissonnante de mon thorax m’emportait au loin.

    Elle avait déboutonné mon pantalon, m’avait pris dans la chaleur de sa bouche. J’avais senti les muscles de mon corps bander, la raison fuir, une intense brûlure de plaisir électriser ma chair. Je l’avais relevée, avais embrassé goulûment sa bouche, puis avidement tout son corps, comme un fou, possédé, comme je la possédais à ce moment, une dernière fois, sans rien laisser échapper, pas une miette, pas un seul recoin resté inexploré.

    Nos corps s’empoignèrent, se pénétrèrent, fusionnèrent.  Il y avait eu un dernier râle, un dernier gémissement, un dernier assouvissement, puis elle s’était écroulée à terre, vidée. J’avais regardé son corps étendu frémissant, les jambes écartées tremblotantes, la toison hirsute. Je m’étais agenouillé, avais embrassée délicatement ses lèvres déjà violacées, avais posé mon sexe éteint contre son pubis, recouvert son corps refroidi du mien. Une infinité de temps, nous étions restés enlacés, à nous aimer.

    Jack Monster, © 2008, tous droits réservés.

  • La tentation - 2

    Alors, me reviennent en mémoire les longs trajets à pied parcourus en solitaire, à la sortie du collège pour rejoindre la gare, les jours sans bus ; la traversée de la vaste pelouse qui s’étendait à perte de vue entre les bâtiments hlm ; la douceur des après-midi des printemps tardifs. J’entends encore la plainte lointaine de sa voix éraillée quand j’accélérerais le pas afin qu’elle ne puisse me rejoindre, la mélodie heurtée de sa respiration essoufflée après sa course effrénée, mon cœur battre la chamade. Je nous revois côte à côte, marchant silencieux d’un pas titubant, elle à la recherche de son haleine et moi troublé par la révélation qu’il n’y aurait donc pas que les livres de classe pour nourrir ma jeunesse pubertaire. Elle m’avait questionné entre deux souffles, j’avais souri pour toute réponse. De ce jour, nous avions pris l’habitude de nous sourire.

    De paroles en discussions, nous avions appris à nous connaître, de loyauté en confiance gagnée, à nous estimer, d’attentions en tendresse, à nous aimer. Rien ne pouvait interférer notre monde, notre repli sur soi, sur nous. Intensément ensemble, alors que dehors la vie reprenait son cours, ses droits, ses lois, son emploi du temps, son timing, ses activités, moi avec mes binocles et elle avec ses prétendants.

    Elle se tient maintenant debout à quelques centimètres de moi accroupi. Elle porte des Converses rouges délavées, un slim en jean bleu clair, un tee-shirt blanc cassé. Elle s’accroupit, ses cheveux blonds raides comme des baguettes caressent mon bras. Un frisson parcourt ma peau, hérisse mes poils.

    Je la revois une après midi, assise sur le canapé de mon deux pièces, pendant que je plaçais un vinyle sur la platine. Je m’étais installé à ses côtés pour écouter la musique. Elle avait placé son visage sur mon épaule et mon bras avait ceint son cou. Tandis que les notes de musique égrenaient le temps, le poids de son corps, toujours plus pressant, trahissait une certaine forme d’abandon. Ma main jouait avec ses cheveux, descendait et remontait lentement le long de son cou, hésitante, avant de s’emparer de son sein. Un léger frémissement avait parcouru son épiderme. Délicatement, mon pouce caressait son téton qui, à son contact, se durcissait. Je sentais à travers l’étoffe de ses vêtements la chaleur de son être blotti contre le mien. L’un dans l’autre nous étions bien. De temps à autre, nos lèvres chaudes et  humides se joignaient, nos langues se déliaient. Le bras du pick-up avait fini par se relever, la musique se taire. La réalité nous avait rattrapés à 18 heures. Elle devait rentrer, un caïd du sport l’attendait.

    Jack Monster, © 2008, tous droits réservés.

  • La tentation - 1

    Plus sûrement que l’alarme du réveil, je suis réveillé à 4 heures du matin par une pensée si puissante qu’elle transperce les limbes songeuses de mon sommeil. Au bout de mes lèvres brûlantes, trois syllabes n’attendent que le signal d’un cri libérateur pour s’expulser : Vir-gi-nie ! Telle une évidence si visible qu’on finit par ne plus la voir, trop longtemps enfouie au plus profond de moi, elle ressort impérative ce jour si particulier où, dans quelques heures à peine, je franchirai à nouveau le seuil de mon enfance, par l’entremise du vide-grenier annuel de la ville qui me vit naître, vivre mes premières romances puis la délaisser à d’autres agréments, pour finir par l’abandonner, d’une manière que je croyais définitive.

    « Je peux vous le faire à 5 euros si ce livre vous intéresse », me clame une voix juvénile qui ne m’est pas inconnue. Je relève la tête pour l’habiller d’un visage. Et là, je suis frappé de stupeur. Elle doit avoir moins d’une vingtaine d’années. Un soupçon d’effronterie émerge de la pureté cristalline de son beau regard bleu. Elle se tient là, celle qui toute ma vie, d’abord subrepticement puis maintenant de manière évidente, hante mes jours et mes nuits. Elle se retrouve face à moi, telle que je l’avais laissée il y a trente ans sur le quai de la gare. On s’était dit « à bientôt » pour faire comme si, mais chacun savait. La peine se reflétait dans la rougeur de nos yeux que nous n’arrivions pas à dissimuler. On ne se reverrait probablement pas, la cause à la mutation de son père en Australie.

    « Je peux vous le laisser à 3 euros », me soutient-elle. Un instant, un sourire illumine son visage taché de rousseur, ce sourire qui, tant de fois, m’avait fait succomber. Elle me fixe droit dans les yeux. Se reflètent dans ses pupilles les images d’un passé révolu qui défilent posément, une aventure entre un binoclard anarchiste et la coqueluche des garçons de la bourgeoisie de l’ouest parisien, entre le rejeté et la chérie, entre deux univers qui ne pouvaient se rencontrer que sous la plume rêveuse d’un écrivain.

    Jack Monster, © 2008, tous droits réservés.