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  • Les méandres du temps 2

    Toujours en vacances. Si elles se passent bien ? Oui, oui ! Un soleil de plomb, 40 degrés à l’ombre, l’immensité à perte de vue. Bon, toute ressemblance avec la réalité serait purement fortuite.

    Alors quoi cette semaine, quoi se mettre sous la dent ? Je vous propose donc, dans  ces « méandres du temps bis », un texte que j’ai écrit il y a quelques temps, dans un style différent de mes dernières nouvelles, histoire de varier les plaisirs. Il s’intitule : « Ces notes de piano »

    Clique ici pour lire « Ces notes de piano »

     

    Sinon, si vous avez un absolument grand besoin de lecture immédiat, je suis en train de lire un roman de Tobias Wolff ou plus exactement une série de nouvelles. Le titre du livre est : La nuit en question.

    Pour en savoir plus sur ce livre, clique ici.

     

    Enfin, je voudrais vous parler d’une jeune femme, askelia, que j’ai découverte il y a très peu de temps. Son écriture m’a littéralement conquis. Des textes extrêmement courts qui expriment énormément. Un coup de cœur littéraire.

    Cliquez ici pour découvrir les textes d’askelia.

    Allez, déjà on m’attend. Les vacances ne sont pas toujours très reposantes. A très bientôt. Retour à la nouvelle le lundi 5 mai. D’ici là, je reviendrai certainement dans un prochain « méandres du temps »

    MonsterJack

  • Les méandres du temps

      Voilà comment on se laisse prendre dans les méandres du temps ou plus exactement dans la problématique du calendrier.

      Fallait-il mettre en ligne la première partie du troisième épisode de Station-service, alors que la semaine prochaine je vais m’absenter une quinzaine de jours ?

    Le publier puis laisser en suspens l’histoire un très long moment ou attendre mon retour de congés ?

      Je pense que cela n’aurait pas été raisonnable de le mettre sur le blog. Ne me serais-je pas attiré encore plus vos foudres, chers lectrices et lecteurs ?

      D’ailleurs je profite de ce billet pour vous remercier, vous qui me lisez avec assiduité, qui me laissez vos impressions sous forme de commentaires ou d’emails. Et même si je n’y réponds pas toujours (souvent ?), faute de temps, sachez qu’elles sont mon moteur de création et essentielles dans ma motivation car, comme vous le savez, vous qui écrivez aussi, l’écriture est parfois difficile à accoucher.

      Pour en revenir à mon propos, évidemment j’ai découvert cette subtilité de calendrier qu’au dernier moment et, de ce fait, je ne l’ai anticipée !

    Donc, hier soir, tardivement, je me suis replongé dans mes anciens textes déjà blogués, il y a longtemps.

      Cette semaine, je vous propose de (re)découvrir une autre facette de mon écriture par le biais d’un poème. Oui d’un poème, mais à la sauce MonsterJack bien sûr ! Il s’intitule « One-Shot ».

     

    Cliquez ici pour lire One-Shot 

     

    Et si vous avez encore faim de lecture, je vous propose deux coups de coeur :

     

    Tout d’abord la lecture d’un livre que j’ai particulièrement aimé qui s’intitule : « Tout le monde s’en va » de l’écrivain cubaine Wendy Guerra. C’est un roman sous la forme d’un journal tenu par son héroïne Nieve pendant son enfance puis durant son adolescence dans le Cuba des années 1980. C’est touchant, poignant, admirablement bien écrit. Aucune facette de Cuba n’est laissée dans l’ombre.

     

    Cliquez ici pour avoir plus d’information sur le livre de Wendy Guerra.

     

      Enfin, je vous conseille aussi de vous évader du côté de mon amie Soleil de Brousse au talent narratif incomparable.  Cela faisait longtemps que je voulais vous le suggérer, voilà qui est fait !

     

    Cliquez ici pour lire le blog de Soleil de Brousse

     

     On se retrouve pour le prochain épisode de la série, le lundi 5 mai 2008.

     

      D’ici là, je reviendrais en de petites chroniques vous (re)présenter quelques-uns de mes anciens textes, ou vous livrer mes coups de cœurs.

     

    Amicalement,

    MonsterJack

     

  • Au chat et à la souris (PART IV et fin de l'épisode)

      Ce matin, ses pas ne résonnent pas de la même façon, ils sont plus saccadés. Ce ne sont pas ceux coutumiers de mon infirmière. Elle doit être beaucoup plus jeune. Elle manque probablement d’expérience, peut-être est-ce sa première mission. Je dois m’imposer d’emblée, me faire respecter, édicter ma loi. Il faut qu’elle sache qu’on ne peut l’enfreindre délibérément, qu’elle comprenne qu’on n’entre pas impunément dans mon antre.

      Trop insouciante, ne l’a-t-on prévenue ? Un instant, je reste interloqué à la vision de ce bras qui, interminablement, affleure le sol, tergiverse, hésite à lancer l’écuelle. Une victoire aussi facile ne peut me satisfaire. Puis, gagné par une émotion naissante, je succombe, sourd à de vaines résistances, au charme de cette peau mate piquée de quelques pépites de beauté, à la délicatesse de ces longs doigts déliés de violoniste, à la ciselure féminine de ses biceps.

      Je m’agenouille et saisis son poignet ténu. Instantanément un tressaillement accompagné d’un petit cri de stupeur parcourt son bras. Elle ne se débat pas, ne cherche pas à desserrer l’étreinte. Son bras se fige, se rigidifie, son pouls s’accélère, semble cahoter à mesure que la peur l’assaille. Mes lèvres s’égarent émues sur le duvet brun de l’avant-bras, épanchent leur trouble au contact de sa douce peau ; mon nez hume l’effluve musqué de son épiderme.

      Machinalement mon pouce joue avec le métal d’un bracelet. Je relâche le poignet. Immédiatement le bras disparaît laissant une gourmette chue au sol. Je l’apostrophe, mais le bras ne réapparaît. Déjà je l’entends détaler dans le couloir. Je ramasse la chaînette, découvre son prénom gravé : « Vass ».  J’hésite, je ne sais qu’en faire, finalement je la glisse dans la poche de mon pantalon.

      Je pressens l’ombre d’une menace roder. D’un clic je place la gourmette dans mon panier d’objets. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’intuition qu’elle pourra resservir. L’orage tonne de plus belle, de grosses gouttes de pluie s’abattent sur les vitres. Une déflagration tombe à quelques mètres de là, la lumière vacille, l’écran s’obscurcit soudainement, puis la pénombre s’installe autour de moi.

    *

      FIN PROVISOIRE D’AUTOROUTE DANS 5 KM. Le panneau luisant dans le faisceau lumineux de mes phares surgit brusquement. Bon Dieu ! Ce n’est pas ce qu’indique le GPS. La pluie redouble d’intensité. J’aimerais bien m’arrêter à une station-service ; je suis au bout du rouleau. A l’horizon, je crois discerner une enseigne lumineuse du haut d’un pylône.

    (Fin de l'épisode...)

    Jack Monster, © 2008, tous droits réservés.