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  • One-Shot

    Mechanical dance
    Les garçons se déchirent à la Téquila
    T’es qui l’amor ? La mort de ma vie !
    Les filles s’enfilent entre 2 verres de Vodka
    Mechanical lovers

    Avec ses yeux de feu
    Il est le phénix de la piste
    A la recherche de la proie facile
    Il pille les filles
    Corps et âme en peine
    En panne d’amour

    Il s’approche d'elle
    L'entraîne sur la piste aux étoiles
    Ses yeux percent les siens
    Au rythme de la musique
    2 corps entrent en transe
    Se rencontrent, se cherchent
    Elle lui sourit
    Il récite sa leçon sans émotion
    Ce soir tout est nick-elle
    Le one-shot parfait

    Il embrasse ses lèvres
    Recherche sa langue
    Elle la lui livre
    La fille est une bonne élève
    Il susurre quelques mots dans le creux de son oreille
    Elle éclate de rire
    Non...non...non!
    Ses yeux pétillent
    Elle est heureuse
    Oui lâche-t-elle à l'envie

    Mechanical dance
    Garçon habile cherche fille docile
    Les filles s’enfilent entre 2 verres de Vodka
    Garçon arrangeant cherche fille accommodante
    Méchanical lovers

    Il la mène aux toilettes

    Mechanical dance au rythme de la musique
    Combien de filles embrassées
    De seins empoignés
    De culottes baissées calotte retroussée
    Il se conduit comme un sadique
    Addicted to love
    Avide de baiser, à vide de baisers
    Mechanical lovers

    La fille glisse le long de son torse
    prends l’engin entre ses dents
    Joue de la langue
    Fellation, fais attention
    Plonge au plus profond
    jusqu'au tréfonds
    De la jouiss... Coup de cisaille!
    One-Shot fatal...

    Jack Monster, © 2007, tous droits réservés.












  • Le bar de la Marine

    Ce matin au bar de la Marine
    Tout de blanc vêtue
    Telle une apparition céleste
    tu t'es approchée de moi.
    Le soleil irradiait ton visage
    Illuminait ton regard
    Embrasait ton sourire.

    Je ne te connais pas ma belle
    Ton sourire brille de ce bonheur si rare
    Tes yeux pétillent la vie.
    Tu t'es rapprochée à une portée de mots
    Tu m'as demandé ce que je désirais
    2 cafés t'ai-je répondu enjoué
    A ton étonnement j'ai ajouté j'attends mon amie
    Je les apporterai quand elle arrivera m'as-tu lancé d'un clin d'oeil.

    Ce matin au bar de la Marine tout est douceur
    Le soleil inonde la terrasse du café
    Au loin le ressac de mer
    Au loin le cri des mouettes
    file ma migraine de vie
    L'air est si léger
    Le temps si futile.

    L'humeur se fait belle
    Je t'ai aperçue
    Ton regard illumine le mien
    Ton sourire effleure mes lèvres
    Ta voix caresse de mille écumes mon échine
    Ton visage s'oublie dans mes pensées.

    Ce matin au bar de la Marine
    Tu m'es apparue
    Tout de blanc vêtue
    Le temps a filé entre-temps
    Tu as posé les deux cafés sur la table
    L'air si léger
    Tu t'es assise à mes côtés...

    Jack Monster, © 2007, tous droits réservés.

  • Il y a des matins

    Il y a des matins où le réveil ne sonne pas. Mais intuitivement tu sens que cela n’a pas d’importance, que le temps semble avoir suspendu son décompte. Tu te retrouves seul devant ton café, le regard hagard des vagues à l’âme. Ton amie la télévision, ne diffuse pas les tonitruantes breaking news dont tu t’abreuves goulûment les matins de stress, elle reste muette, remisée dans son coin. Un bref moment, que tu chasses d’un clignement de paupière, tu t’interroges sur ce que tu as fait de ta vie, mais tes yeux n’arrivent plus à couler. Tu devines que ta vie fiche le camp, t’échappe, mais tu ne fais rien pour la retenir, pour ne pas être aspiré dans cette spirale sans fond qui irrésistiblement t'attire.

    Il y a des matins où même le bus ne s’arrête pas et te renvoie à ce que tu es, dans les bas-côtés. Mais désormais plus rien n’a d’importance, le temps a suspendu son outrageux vol. Seul le bruit de tes pas sur le macadam te rassure. Tu te laisses gagner par la douce volupté des senteurs matutinales, ton esprit se perfore, tu t’évapores. Tu es libre comme l’air, plus léger même, tu n'es rien, tu n'existes plus...Au loin il y a cette belle inconnue qui remonte la rue, comme le cours de sa vie, pendant que toi, tu la redescends. Ton regard va croiser le sien, le dernier espoir de se raccrocher à lui, de ramener la balance à l'équilibre. Mais toi, ton seul désir est de te noyer dans le bleu profond de ses yeux. Destins croisés...

    Il y a des matins où tu comprends que tout est fini, que plus rien n’aura d’emprise sur toi. Le train est à l’heure pour une fois. Le cri strident du signal de fermeture des portes déchire le bruissement des conversations et te fait grimacer. Le temps a repris son décompte inexorable. Où es-tu MonsterJack? Les gens autour de toi s'affairent, les jeunes titillent leur téléphone mobile, quelques costards pianotent sur le clavier de leur ordinateur portable, d'autres encore commencent leur nuit, la plupart lisent gratuitement. Tu les observes incrédule, tous fourbissent leurs coutumières affaires de travail, qui de l'attaché-case, du cartable, du sac à dos, du sac en bandoulière...Qui es-tu MonsterJack? Toi aussi, regarde, tu as un cartable sur les genoux! Tu vas bosser...

    Gare de Lyon? Mince! J'ai laissé filer la station. Quelle heure est-il? Quel con! je n'ai pas pris ma montre. Je vais être en retard au boulot, fait chier! Je vais rater le début de la réunion DRH du big boss... Putain de temps!

     

    Jack O. Monster, © 2007, tous droits réservés.

  • Les mots de mon amie

    Vous ai-je déjà parlé de mon amie? D'elle, je ne connais que ses mots. Des mots venus de si loin que je ne sais d'où ils viennent. Ils sont tellement encrés en moi que je pourrais vous les réciter un à un et vous les ré-écrire dans l'ordre. De loin en loin, ils arrivent par e-mail et se mettent à chanter dès le premier couplet.
    Mon amie, je ne l'ai jamais croisée que par les mots. Je n'ai jamais rien vécu avec elle, pas même quelques secondes d'éternité terrestre, mais je partage ses non-dits ou plutôt ses non-écrits, ses mots à demi-gommés, tout à la fois présent, passé, parfois composé quand la mémoire se fait défaillante.

    Mon amie écrit comme elle respire. Son souffle délicat effleure mon visage, joue avec les mèches rebelles de mes cheveux, emplis mes yeux d'un voile tour à tour de tristesse, de gaieté, d'émotion, ébranle l'incontrôlable  rétro-projecteur greffé sur ma cervelle et illumine le plasma oculaire de mon esprit de ses mots au long cours.

    Elle est comme ça mon amie, belle, d'une beauté inconnue, d'une couleur indéfinissable. Elle vit nulle part, même pas ailleurs.
    Ah, elle est revenue! Elle a laissé quelques mots sur l'écran de l'ordinateur. Qui les a écrits? Elle ou moi? Quelle importance...

    Jack O. Monster, © 2007, tous droits réservés